lundi, mars 14, 2005

::JAPAN DAY 2::



5 heure du matin.Le décalage horaire me fait gentiment comprendre qu’il n’en a pas fini avec moi.
Je tourne et me retourne dans mon lit une bonne vingtaine de minutes.Rien n’y fait,
impossible de me rendormir.(introducing the « Lost in Translation Syndrome » ,part 1)
Autant donc ,composer avec cette insomnnie conjoncturelle ,à défaut d’avoir le choix.

Après avoir fait du rangement dans mes affaires et étiquetté les cassettes du jour ,je m’attelle donc à la rédaction du blog d’aujourd’hui et d’hier.Plutôt cool en fait ,moi qui me demandais quand est ce que j’allais trouver le temps de m’y mettre.

Petit déjeuner copieux avant de remonter finir ma nuit . Quand j’émerge ,j’ai à peine le temps de prendre une bonne douche.Tout le monde m’attend déjà dans le hall de l’hotel.
Note pour plus tard :penser à travailler ma ponctualité (les japonais –qu’il m’a été donné de croiser ,sont toujours à l’heure ,quand il n’ont pas 5 minutes d’avance ,ce qui tend d’ailleurs à être la règle.Du coup , mon quart d’heure latin et moi faisons un peu désordre…)

Déjeuner en compagnie de Miki et Massa ,qui nous a rejoint pour l’occasion.Agréable moment.

A peine le temps de digérer qu’il nous faut déjà nous rendre à la salle.Des petits problème de son font que nous prenons un peu de retard.Qu’à cela ne tienne :cela me laisse d’autant plus de temps pour le set-up des caméras.

Petite balance d’un quart d’heure ,avant de m’attacher à « l’optimisation » du stand de merchandising.Tendre vers l’indépendance ,cela représente une masse non négligeable de travail ,indeed. Simplement ,le fait de savoir pourquoi on le fait ,ça n’a pas de prix.

Dimanche 13 mars 2005 donc ,Club Quattro ,Nagoya ,Japan. Je dois vous avouer que je ne suis pas peu fier de passer ici : c’est dans cette même salle que viennent jouer les Jon Spencer Blues Explosion ,Sonic Youth et consorts ,quand d’aventure ils se produisent au Pays du Soleil Levant.. (ça en jette ,non ?).

Le concert : Ca restera vraiment un souvenir mémorable.
1.Il s’agit là de ma premiere date au Japon.
2.Je ne suis pas « nipponophone ».C’est donc dans un anglais émaillé ça et là d’idiomes japonais ,que je m’addresse au public (hilare pour le coup).Pour mon plus grand bonheur ,ils sont là ,et ne se lassent pas de me le faire savoir.
J’ai à peine le temps de ranger mes 4 caméras (qui n’auront rien perdu de cette première) ,qu’il me faut me rendre à une séance de dédicace organisée par le label.
L’occasion de rencontrer les gens ,et de converser un peu ,en anglais ,en français ,avec les yeux à défaut.Il est édifiant de constater à quel point ce genre d’exercice est codifié dans ce pays.Chaise et table de rigueur.Les personnes du public ,sont elles triées sur le volet et comptabilisées. Un numerus clausus est fixé-à 60 personnes ,et tout le monde attend en ligne (impensable pour un latin ,pour qui d’une certaine manière ,les règles ne sont faites que pour être transgressées).

Ainsi ,quand Miki m’invite à me presser au sortir de scène ,arguant que 60 personnes m’attendent dehors ,il en est vraiment 60 à m’attendre..(oups)
Voilà donc pour les particularismes locaux.Bref ,quoiqu’il en soit ,nous sortons de là ravis ,et fumons une dernière cigarette devant la salle avant d’aller nous finir dans un restaurant de qualité.
Alors ,elle est pas belle la vie ?